Evaluation : le complément d’objet

 

  1. Indique si le groupe souligné est un COD, un COI ou un COS ; indique par une flèche le verbe auquel il se rapporte :

 

Noble le roi en a assez de ce goupil. Il envoie Grimbert le chercher.

 

Si Grimbert parvient à ramener Renart à la cour, les animaux le jugeront pour ses méfaits.

 

Il a trompé tant de monde que tous le détestent : ils réclament justice à leur roi.

 

 

 

  1. Donne la fonction des groupes de mots soulignés et indique par une flèche le verbe auquel ils se rapportent (attention : il n’y a pas que des compléments d’objet):

 

Renart appelle Ysengrin : il voudrait lui offrir quelques anguilles.

 

« A qui les as-tu volées ? » demande le loup.

 

Les anguilles représentent une grande chance pour le loup, car il n’a rien mangé depuis trois jours.

 

Néanmoins, il se méfie du goupil qui lui a déjà joué des mauvais tours plus d’une fois.

 

Il se demande ce qu’il doit faire, mais sa faim est trop grande : il décide d’accepter la proposition.

 

Renart donne donc au loup un plat rempli d’anguilles mais il le lui retire aussitôt.

 

« Quoi ? Vous n’êtes pas tondu ? Seuls les moines de notre ordre peuvent manger notre pitance ! » dit-il.

 

C’est alors que le goupil jette à la tête du loup une casserole d’eau bouillante. Le voilà pelé !

 

 

 

  1. Souligne les compléments d’objets du texte en indiquant s’ils sont COD, COI ou COS. Indique par une flèche le verbe auquel il se rapportent.

 

Sans plus attendre, Noble appelle un messager et l’envoie immédiatement à Malpertuis pour prévenir Hermeline et ses trois fils du malheur qui les touche. Dès que le courrier s’est acquitté de sa mission, ils gagnent la résidence du lion. Hermeline, le cœur battant, pénètre dans la chambre où gît Renart et se met à se lamenter avec tant d’éclat qu’on n’entendrait pas le tonnerre de Dieu :

« Quinze jours ne se sont pas écoulés depuis que vous avez quitté Malpertuis, gai et content. Et c’était pour la dernière fois ! Quel grand malheur pour nous que votre mort ! Mais il faut avertir Grimbert qui l’ignore encore : nous le lui devons bien. »